Bonsoir à tous, chers Sophie et Fred,
On ne va pas vous mentir, ça fait quelque temps qu’on attend ce moment… pouvoir parler de Fred le jour de son mariage… Hé hé…
Toutes ces menaces en l’air, tout ce chantage au discours… Enfin nous y sommes !
Frédéric est notre petit/grand frère. Le jour béni de sa naissance, il est arrivé, le croirez-vous, avec 4 jours de retard…
Les fées, qui patientaient depuis tout ce temps, se sont penchées sur son berceau et lui ont accordé tellement de qualités…
qu’à la fin elles se sont dit qu’il ne fallait pas trop abuser non plus et ont décidé qu’il aurait… des heures d’ouverture et des heures de fermeture, simple et non négociable !
Frédéric Ô notre frère, tu as tellement de casquettes que te raconter prendrait toute la soirée.
Essayons tout de même…
Tu es né en mai 1966, en pleines glorieuses et au son des yéyé, petit garçon tant attendu par ton papa, un brin nostalgique de la loi salique, et par ta maman qui voulait être la première de ses cousines à te donner le prénom d’un illustre aïeul.
Heureuse surprise que ce beau garçon tout bouclé,
un point partout, ça, c’est fait, nos parents étaient comblés.
De ton grand-père maternel, dont tu es la copie carbone,
tu as hérité d’un tempérament calme et serein,
et du côté Védrines tu tiens, non, non, pas le retard… mais ton côté jovial et, avouons-le, un certain panache.
Et ce panache, nous le percevions bien
Lorsqu’enfant, comme métier plus tard, tu voulais faire ZORRO
Lorsque tu crachais le feu sur du Zucchero,
Lorsque tu ramais sur la Seine, en équipe ou en solo
Lorsqu’à l’armée tu t’enroulais dans une couverture de survie, et que tes camarades t’appelaient MI-CHO-KO
Lorsque tu y as passé fièrement ton permis poids lourd, et que tu en a fait ton job d’été, au culot.
Lorsque de ton papa tu as plié deux 2CV (un peu trop droit dans les rond points peut-être ?…)
Lorsque tu skiais en combinaison de rallye auto
Lorsque tu as eu ton portrait dans Le Figaro
Lorsque tu as sillonné la Charente ou le Connemara à vélo
Lorsqu’en toutes circonstances tu trouves des jeux de mots rigolos.
Oui, Frédéric le FRANC TIREUR sait s’affranchir des normes pour suivre sa propre voie, avec son style bien à lui.
On évitera quand même d’insister sur son costume croisé Prince de Galles qu’il a porté et reporté pendant plus de 15 ans, en attendant patiemment qu’il revienne à la mode… Il attend toujours du reste…
N’empêche qu’il était sacrément beau gosse le frérot
Est-ce en suivant les déménagements réguliers de la petite famille que tu as attrapé la bougeotte ?
Frédéric le daxois, Frédéric l’Orléanais, Frédéric le lillois, Frédéric le marlychois, Frédéric le rouennais, Frédéric le tourangeau, Frédéric le charentais, Frédéric aux étés monflanquinois, et bien sûr portingalais, Frédéric le parisien
Puis en 1993, Frédéric obtient son diplôme d’ingénieur dans un domaine auquel on ne comprend pas grand-chose
La vieille France semble soudainement bien trop petite…
C’est là qu’un drôle de type à lunettes avec un nom de « portes » le recrute pour ouvrir des fenêtres en Irlande..
Voilà donc Frédéric le dublinois…
Là-bas, rien n’est neuf et tout est sauvage… la coloc est sympa, la bière est fraîche, l’île accueillante, mais il en fait vite le tour (à vélo) et part transformer l’essai de l’autre côté du globe,
Nouveau chapitre, Frédéric le Seattle… comment dit-on ? le Seattleois ? Le Seattlain ? le Seattler ?
Le petit français, qu’on surnomme « Preppy » sur le campus Microsoft, parce qu’il a persisté à porter des chemises à col. French touch oblige.
A défaut de s’attacher aux lieux, Frédéric s’attache aux personnes, fait son trou où il se pose, sans jamais laisser la distance détendre les liens qu’il a noués. L’assemblée réunie ici aujourd’hui en témoigne largement.
Tout en préservant sa culture gauloise, Fred devient pour nous le plus yankee des français, notre Oncle Fred des Amériques qui revient chaque été nous raconter sa vie à 12000 km de là. Chaque séjour est l’occasion d’anecdotes inoubliables, d’abord parce qu’il paume sa valise à chaque fois, mais aussi car il prend toujours soin de venir partager les moments importants de nos vies.
C’est Frédéric le FIDELE
Le temps passant il devient le plus français des yankees. Alors nous aussi, sa famille, nous prenons parfois l’avion pour goûter un peu de son rêve américain. Et nous comprenons pourquoi il s’y trouve si bien.
Quelques années plus tard vient la fin d’un cycle, les sirènes de la France l’appellent à revenir. Tout le monde a pris 20 ans mais qu’importe.
Son idéal féminin prend la forme d’une fille (on énumère) non fumeuse, jolie, intellectuelle, sportive, cultivée, non fumeuse, sympa, drôle, ouverte d’esprit, pas parisienne, avec un profil international et aussi non fumeuse.
OK Fred, mais une fille comme ça ne court pas les rues tu sais…
Peu importe, il poursuit sa route, confiant, et durant les heures d’ouverture toujours, ne perd rien de sa spiritualité. Car en plus d’ingénieur, il est aussi Docteur ès contrepet, membre actif de la Fédération Française de Calembour, grand maître de la répartie.
On ne sait pas quelle zone de son cerveau est si bien irriguée pour saisir dans l’instant le mot qui fera mouche, la petite phrase bien placée. Mais en tout cas, dans une autre vie, il se serait bien vu écrivain.
Carrément poète ! Lorsqu’il a traversé les océans, poussé par le vent, on aurait dit Frédéric Mistral…
Tiens, parlons-en de l’océan, et de ses épiques convoyages. Pour son dernier départ en bateau, Frédéric, comme d’habitude se prépare à affronter les éléments, tel un corsaire imperturbable.
Cette traversée-là est pourtant différente des autres. Chemin voguant, l’ambiance sur le bateau change. Sophie entre en scène
Elle est non fumeuse, jolie, intellectuelle, sportive, cultivée, non fumeuse, sympa, drôle, ouverte d’esprit, pas parisienne, à moitié italienne. Et aussi… non fumeuse !
Elle existe, c’est Sophie ! Tu l’as séduite, encore avec un chapeau,
En plus de toutes les qualités précédemment énumérées, elle est courageuse, la nana, même pas peur !
Derrière ton look déjanté, elle a su percevoir la pépite, bravo Sophie !
On sait depuis quelque temps que Fred est amateur de philo-sophie, ça tombe bien. On est très heureuses que ta philo-Fredie t’ait conduite jusqu’à lui… Et jusqu’à nous !
Désormais tu seras son idylle, sa muse, sa grâce. A vous deux, vous trouverez la rime riche, vous jouerez l’accord parfait, battrez le bon rythme, l’allegro super troppo. Et dans cette folle aventure nous vous souhaitons beaucoup de bonheur.
Pour finir, afin de rendre hommage à notre poète de frère, nous aussi on a voulu faire des rimes,
Des rimes en IC… ?
Pourquoi pas…
OK, tu ne trouves pas qu’une personnalité si riche mérite bien… une petite chanson ?
Si…alors… musIC !
Sur l’air de l’Amérique (Joe Dassin)
Chère Sophie, maintenant c’est signé
On peut te dire, ne rien te cacher
Tu dois savoir puisque tu t’es mariée
à Fréderic (…Frédéric)
Généreux, et fidèle aux siens
Toujours dispo pour un coup de main
Le brico, la voiture, le jardin
Pas d’panique (il rapplique)
mais Frédéric (Frédéric)
N’est pas du soir, as-tu remarqué ?
Mécanique (informatique)
Il sait tout faire, mais en journée
Tous les sifflets de trains, toutes les sirènes de bateaux
ne suffisent pas pour réveiller notre Fredo…
Narcoleptique…
Des alarmes sonnent régulièrement
Pour lui rappeler son emploi du temps
Chaque tâche il organise posément
Sens pratique (« fredmatique »)
Il ne se prend pas au sérieux
Il prend le monde comme un terrain de jeu
Ingénieur, routier, cracheur de feu
Poétique, (éclectique)
Frédéric (Frédéric)
T’emmènera un jour naviguer
Atlantique, (Pacifique)
Te racontera ses exploits passés
Il te fera rire avec ses éternels jeux de mots.
Depuis ton arrivée il roucoule comme un ado
Romantique
Double clic, (gastronomique)
Ses recettes vont te régaler…
En pompiste, (sur les pistes)
Il dévalera tout dégingandé…
Atypique, (hyper chic)
En prince de Galles un poil décalé…
Oui Frédéric, (Frédéric)
A encore plein de talents cachés